Artémios Ventouris Rousos est mort. Bon, on dira Demis Roussos, c'est mieux, et tout le monde le sait, à l'exception de ceux qui ne le savent pas, il était vivant le jour de sa mort, dimanche, à Athènes.
J'ai un peu honte mais c'est ainsi, et je l'avoue : je croyais qu'il était mort depuis longtemps. Comme me disait mon amie Nicole, amie sur Face de Bouc, moi qui sais tout, j'aurais du savoir. Et non, désolé. Je lui ai quand même répondu : « On ne peut pas être bon en tout ».
« Demis Roussos, c'était une voix, une silhouette » annonce le site 20 minutes. Comme silhouette, ils se posent un peu là ! Une tonne de graisse (de Grèce?), oui ! D'ailleurs, il paraît qu'ils sont encore à la recherche d'un cercueil qu'ils ne trouvent pas à son gabarit. Soyons sérieux, faut pas se moquer, surtout en ce moment où on ne peut pas rire de tout.
20 minutes poursuit, et insiste : « Le petit Démis a grandi en Egypte jusqu'à l'âge de 15 ans ». Le petit Démis, ouais...
Bon, paix à ses cendres (ils vont le brûler?). En tout cas moi, quand j'étais petit, je me souviens : Mourir auprès de mon amour (1977), Ainsi soit-il (1977), Quand je t'aime (1987)... Après, je sais plus. Si : On écrit sur les murs (1989), mais là il avait déjà 21 ans de retard parce que moi, en 68, je me souviens que, de ma fenêtre, je voyais écrit sur les murs : »A bas les lentilles », c'est d'ailleurs la seule chose dont je me souvienne de la révolution.
En parlant de révolution, tiens, ça tombe bien, la Grèce revient à gauche. Je sais pas si ça va tout résoudre, quand on sait que sous les gouvernements de gauche les mobilisations se font plus discrètes et les promesses rendent les enfants joyeux, comme disait ma grand-mère.
Sinon on attend la neige, le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...
